Sortie en salle : 5 Novembre 2014
Avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine
Synopsis :
Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.
Critique du film :
Tout commence en 2067, année qui sera vécue par certains d’entre nous et certainement par notre progéniture. La planète bleue n’est plus que l’ombre d’elle-même, burinée par les crises successives liées aux dérèglements climatiques.
Le protagoniste, Cooper, interprété par le maître McConaughey, nous offre le tableau d’une terre carencée en ressources vitales. L’air se raréfie en oxygène et la famine sévit à l’échelle planétaire.
Connaissant ses états de services et ses qualités d’ancien pilote, la NASA va s’approcher de Cooper pour une mission secrète de la plus haute importance.
Eurêka ! Solution au problème de l’avenir de l’humanité : la conception d’un véhicule spatial pour voyage intergalactique pouvant franchir les trous de ver afin d’être piloté au-delà des confins du système solaire et ainsi maximiser les chances de découvrir une planète similaire à la nôtre.
Le film Interstellar nous amène à réfléchir sur la fin de l’anthropocène et au devenir de la civilisation terrestre menacée d’extinction.
En qualité d’êtres humains, nous sommes donc confrontés à un choix cornélien : pouvons-nous nous limiter à un espoir précaire quant à l’existence d’autres planètes comme la Terre ou avons-nous les moyens de nos ambitions pour maintenir un globe terrestre viable et vivable en innovant suffisamment au niveau technologique et biologique.
Ce film fait l’effet d’un électrochoc sur nos âmes dont les existences sont trop souvent réduites à la routine futile de la vie et ne voient pas la maison brûler.
Le réalisateur Nolan a voulu, au-delà de notre éveil scientifique via la théorie des cordes, faire admettre que le génie en chacun de nous peut faire des prouesses mais qu’il n’est pas une condition suffisante à la survie supraterrestre.
Interstellar, magnifié avec virtuosité par la musique de Hans Zimmer, plonge le spectateur dans un lyrisme distordant l’espace temps. Cette oeuvre de Nolan est le bijou de la dernière décennie.
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