Évaluation: 4 étoiles
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Sortie en salle : 14 Décembre 2022

De James Cameron

Avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver

Synopsis :

Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.

Critique du film : 

13 ans après, l'univers d'Avatar n'a pas pris une seule ride. A l'inverse, nous retrouvons la génération na'vi attachante de la premiere partie avec quelques années de plus. Jake Sully, dont le corps et l'esprit sont maintenant na'vi, a su devenir un pilier de la communauté Omaticaya. Sa famille et lui, à nouveau traqués par les bellicistes terriens, sont contraints à l'exode et devront s'intégrer à la peuplade Metkayina, vivant sur la côte est de la planète Pandora. Encore une fois les na'vi vont être confrontés à la vanité des êtres humains qui après le minerai unobtanium pour résoudre la crise énergétique sur Terre vont courir après la substance amrita pour stopper le vieillissement humain. L'homme se rend compte que la Terre manque de ressources mais va essayer d'en piller de nouvelles en persécutant d'autres peuples.
L'homme n'accepte pas l'idée de la mort et court après l'immortalité au lieu de développer des qualités altruistes et bienveillantes.
Cameron veut à nouveau faire passer un message avec ce film de portée internationale : nous sommes tous mortels et nous vivons sur une planète dont les ressources ne sont pas inépuisables. Pour le moment l'humanité n'a qu'un toit sur la tête devant être traité de la même façon que le seul bien précieux en sa possession. Comme l'a si bien dit Thomas pesquet lors de sa dernière mission spatiale : "j'ai vu la beauté de la Terre mais aussi sa fragilité" mais aussi l'amérindien Sitting bull dont la citation a été reprise par le français Pierre Rabhi : "Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas." Au delà du sens profond de ces messages, le réalisateur nous offre un voyage onirique d'un esthétisme inégalé. Il revient sur sa première passion qui est l'exploration des fonds marins. Ainsi il a su allier ses deux hobbies pour faire de ce film une grande réussite.

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